Crédit photo : Thierry Larivière, TCN

Martin Couture
Chargé de programmes
UPA Développement international

Pertinence des actions proposées, saine gestion administrative et expertise environnementale reconnue : voilà les facteurs qui ont contribué à ce que le projet déposé par la coalition UPA Développement international (UPA DI) – L’ŒUVRE LÉGER soit retenu dans le cadre du Fonds canadien pour la résilience climatique en Afrique de l’Agence canadienne de développement international (ACDI).

Pour cet appel à proposition, la coalition a développé le projet résilience climatique dans la Boucle du Mouhoun (PRCBM), au Burkina Faso. Pour ce faire, la coalition a travaillé avec un partenaire de longue date, l’Union des groupements pour la commercialisation des produits agricoles de la Boucle du Mouhoun (UGCPA/BM).

Le PRCBM s’adresse à 700 femmes et à 500 jeunes faisant partie d’une exploitation agricole membre de l’UGCPA/BM. Il propose des activités telles que la plantation d’arbres Faidherbia albida, la construction de biodigesteurs, la distribution de dix tonnes de semences de niébé améliorées. Des subventions pour l’achat d’animaux et la construction d’enclos, le forage de huit puits sont aussi prévus, de même que plusieurs journées de formation.

La complémentarité entre les diverses activités permettra de maximiser les résultats du projet. Par exemple, l’élevage en enclos rendra possible l’augmentation de la production d’aliments riches en protéines. Elle mettra un frein au déboisement causé par la divagation des animaux d’élevage et rendra plus accessibles les fumiers alimentant les systèmes de production de biogaz. Ces derniers procureront une source d’énergie alternative au bois, ce qui permettra de limiter davantage le déboisement, de diminuer les corvées de collecte de bois de chauffe et de réduire les dépenses des familles pour l’achat de bois et de charbon. La culture de niébé et la plantation de Faidherbia albida amélioreront la fertilité des sols tout en procurant aux familles paysannes des aliments et des revenus, mais également des fourrages pour les animaux d’élevage.

Pour appuyer ces actions, UPA DI misera, comme depuis ses débuts, sur l’expertise et les compétences des productrices et producteurs du Québec. Cette implication et ce dévouement de nos membres ont certainement aussi pesé dans la balance pour obtenir ces fonds!

Dans les prochaines semaines, la chronique Terres à Terres vous tiendra informé de ce qui se passe au Burkina Faso…