Partir du bon pied

Yannick N’Guessan
Comptable
UPA Développement international
Les Savoirs des gens de la terre (LSGT) est un projet de cinq ans mené par UPA Développement international (UPA DI) avec le soutien d’Affaires mondiales Canada (AMC).
Il vise la formation, l’accompagnement et le développement des entrepreneurs agricoles ainsi que celui de leurs organisations villageoise, régionale et nationale.
C’est dans ce cadre qu’en mai dernier j’ai quitté le sol québécois pour me rendre au Sénégal pour une mission d’appui en gestion administrative et comptable. En effet, dans la mise en œuvre de ses initiatives, UPA DI fait le choix de donner de réelles responsabilités aux organisations paysannes dans la mise en œuvre et la gestion des activités. C’est en forgeant qu’on devient forgeron!
L’objectif de cette mission au pays de la « Teranga » était de rencontrer deux nouvelles organisations partenaires avec lesquelles nous travaillons dans le cadre de LSGT afin d’établir avec elles les jalons d’une bonne gestion financière de leur organisation et du projet.
À cet effet, mes premières rencontres ont été avec les responsables de la Fédération des producteurs maraîchers des Niayes (FPMN). Nous avons ensemble pris le temps de discuter des questions de budget, des exigences reconnues en termes de justification de dépenses ainsi que de la production de rapports financiers.
J’ai par la suite quitté la zone tempérée et confortable de Dakar avec des températures avoisinant les 15°C pour me rendre dans la ville de Diourbel. Diourbel se situe à environ 150 km à l’est de Dakar, en s’éloignant de la côte, et les températures peuvent atteindre jusqu’à 38°C! J’y ai rencontré les responsables de la Fédération des groupements associés des paysans de Baol (FEGPAB) avec lesquels nous avons effectué le même exercice.
Ce fut ma première mission au Sénégal et j’ai pu échanger avec des personnes très accueillantes et très intéressées par le développement de leur organisation.
Cette mission m’a permis non seulement de m’impliquer directement dans la mise en œuvre de LSGT sur le terrain, mais également de mieux comprendre les procédures et méthodes de gestion actuelles de nos deux nouvelles organisations partenaires.
Il était aussi important de créer, à travers ce premier contact, une relation de confiance de sorte qu’ensemble nous puissions partir du bon pied.