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Par Marie-Julie Ménard

C’est l’heure du départ sur les fermes hôtes du Bas-Saint-Laurent, recrutées par la Fédération régionale! / Crédit photo : UPA DI

Marie-Julie Ménard
Agente de projets
UPA Développement international

Nous sommes à Rimouski. Des productrices et producteurs ovins de la région ont quitté leur campagne le temps de venir accueillir Zoumité et Djan, du Burkina Faso, ainsi que Bercy et Abibou du Sénégal. Ces derniers séjourneront huit semaines chez ces agriculteurs du Bas-Saint-Laurent, recrutés par leur fédération régionale. Durant cette période, ils plongeront dans l’univers de la production d’agneaux et de moutons. Alimentation, gestion de troupeau, santé animale… tout y passera!

Ces quatre leadeurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest ont été soigneusement sélectionnés par leur organisation paysanne, l’Union des groupements paysans de Méckhé (UGPM) du Sénégal et l’Union des groupements pour la commercialisation des produits agricoles de la Boucle du Mouhoun – (UGCPA/BM) du Burkina Faso. Ces deux organisations sont partenaires d’UPA DI depuis de nombreuses années.

UPA DI a profité de l’occasion pour présenter aux fermes hôtes la vidéo « Beau temps, MAUVAIS TEMPS » sur la résilience climatique au Burkina Faso (http://www.upadi-agri.org/videos/). Zoumité Bonzi, délégué de l’UGCPA/BM, figurant dans la vidéo, était présent dans la salle. Un moment permettant de mettre en évidence tout le potentiel de la réalité rurale africaine.

Zoumité a profité de l’occasion pour témoigner de l’impact du projet de résilience climatique réalisé par UPA DI dans sa région, et expliquer aux fermes hôtes le fonctionnement d’un biodigesteur. L’attention était à son comble dans la salle alors qu’il dessinait sur le tableau les composantes du biodigesteur permettant de fournir aux familles une source d’énergie propre. Cet élément est non négligeable dans ce coin de la planète, où la déforestation fait des ravages. Les biodigesteurs permettent également de réduire considérablement la charge de travail des femmes.

UPA DI remercie chaleureusement la Fédération du Bas-Saint-Laurent, la Ferme l’Abitibienne, ainsi que la Bergerie des Cascades pour leur accueil chaleureux. Ce stage aura certes de beaux impacts, tant au Québec que dans ces pays du Sahel où la viande de mouton est plus que prisée!